Après les JO, on a envie de reprendre une activité sportive. Mais la mode des sports extrêmes surtout chez les enfants et les adolescents inquiète les orthodontistes.
Boxe, BMX, Rugby …, les sports extrêmes ont le vent en poupe. Mais cette mode, surtout chez les enfants et les adolescents inquiète les orthodontistes.
D’après la Fédération française d’Orthodontie, on dénombre chaque année plusieurs milliers d’accidents impliquant des traumatismes de la face suite à la pratique d’un sport.
« Les traumatismes de la face peuvent aller d’un simple hématome à des lésions des parties molles (comme les lèvres ou la langue), jusqu’à des traumatismes dentaires plus graves comme une expulsion de dents ou des fractures osseuses » commente le Dr Jean-Baptiste Kerbrat, stomatologue à la Pitié Salpêtrière. Les traumatismes dentaires touchent le plus souvent les « dents de devant » (incisives et canines, notamment supérieures).
Les prémolaires et les molaires sont plus rarement atteintes. En effet, elles sont mieux protégées car elles se situent à l’arrière de la bouche.
Il existe plusieurs types de traumatismes :
Il est possible de se protéger en portant un protège-dents haut et bas thermosoudables disponible dans n’importe quelle grande surface de sport. Il aide à prévenir des fêlures et des fractures dentaires. Il protège également les lèvres, les gencives ainsi que tous les autres tissus mous présents dans la bouche. Et cela même si l’enfant porte un appareil dentaire Véritable coussin pour amortir les chocs et répartir la force de l’impact, il agit également comme une barrière entre les dents et les tissus mous.
En cas de traumatisme même bénin, et même sur des dents de lait, il est indispensable de se rendre chez un chirurgien-dentiste le plus rapidement possible. Plus la prise en charge est rapide, conseille la Fédération, plus les chances de conserver la dent en bon état sont importantes. Le chirurgien-dentiste devra réaliser obligatoirement une radiographie des dents puis déterminera l’importance du choc et ses conséquences avec le traitement adéquat. Un suivi rigoureux avec contrôles chez le chirurgien-dentiste pendant au moins 1 an voire plus, si des suspicions de lésions existent, sera nécessaire.
Parution : AOUT 2016
Numéro : 171
Source : Viva presse © Droits réservés
Auteur : Marilyn PERIOLI